Certaines croyances sont tellement enracinées dans l’inconscient collectif qu’on finit par oublier d’en questionner l’origine et la véracité. Ajouter du sel pour monter ses blancs en neige, mettre une cuillère en argent dans le champagne pour garder la pétillance, rajouter de l’huile à l’eau des pâtes pour les empêcher de coller… : autant d’habitudes basées sur des idées reçues qui ont la vie dure.

Chaque secteur a son lot de faux-semblants et c’est ce constat qui a poussé WalloWash, une entreprise de produits d’entretiens écologiques wallonne, à lancer sa gamme de solutions de nettoyage spécialisées et responsables. Pour mieux comprendre les enjeux de ce secteur, déconstruisons pas à pas : 

éponges et mousse

Et que ça mousse !

Contrairement à ce que l’on croit, l’efficacité d’un produit n’est pas liée à sa capacité à générer de la mousse mais bien à ses tensioactifs et à leur capacité à éliminer les saletés. Les agents moussants sont uniquement ajoutés par les industries pour satisfaire l’attente psychologique du consommateur. 

La solution ? Afin de respecter l’équilibre naturel de la peau, il est important d’utiliser des tensioactifs d’origine végétale, à l’opposé des tensioactifs anioniques (irritants et toxiques pour l’environnement) utilisés dans les cosmétiques et détergents industriels.

Produits ménagers

Plus épais, plus d’effet

Nous avons une tendance naturelle à considérer que l’épaisseur d’une substance est gage de qualité car elle serait plus concentrée en ingrédients actifs. Une bonne allégorie est celle de l’espresso qui est perçu comme plus concentré en caféine alors qu’il est en réalité moins chargé qu’un allongé. On associe donc densité et concentration, fluidité et dilution. 

Mais, si cela est vrai pour, disons, une bonne sauce mijotée, il n’en va pas du tout de même pour les produits d’entretien. En réalité, un produit en gel épais contient souvent plus d'eau et d'épaississants qu'un produit liquide. La vraie concentration se mesure donc en principes actifs, pas en viscosité.

t shirt sur fond rose

Noir c’est noir, jaune c’est blanc

Pour mieux comprendre, un petit retour sur les bancs de l’école est nécessaire. La lumière blanche peut être divisée en trois couleurs primaires : le rouge, le vert et le bleu (RVB). Si nous voyons une banane jaune, c’est parce qu’elle absorbe le bleu et renvoie à nos yeux le rouge et le vert dont la résultante donne du jaune. 

Hors, certaines fibres naturelles dont sont composés nos vêtements, comme la cellulose, ont une tendance - similaire à la banane - à absorber le spectre du bleu et à renvoyer à notre œil une teinte jaunâtre. Afin de simuler un effet de blancheur et masquer l’incapacité de ses produits à empêcher le jaunissement/grisonnement du tissu, l’industrie des produits d’entretien rééquilibre artificiellement le spectre en ajoutant un agent azurant qui va augmenter la quantité de lumières bleues émises par votre beau t-shirt blanc. Grâce à cet artifice, R + V + B = un simulacre de blanc. 

Le problème est que ces agents s’accumulent dans les tissus, présentent des risques d'allergies cutanées et contaminent les cours d'eau.

mousse savon

La propreté a les mains sales

La liste des substances chimiques présentes dans la plupart des produits d’entretien conventionnels ne s’arrête malheureusement pas aux agents azurants : l’EDTA (agent stabilisant) et les phosphates qui servent à limiter le calcaire et stabiliser les formules en minimisant les frais sont autant de polluants éternels qui persistent pendant des décennies dans l’environnement.

Des perturbateurs endocriniens comme les parabens, les phtalates, les phénols, et les sulfates, présents dans de nombreux produits ménagers, interfèrent avec notre système hormonal et peuvent causer des troubles de la reproduction, des risques accrus pour les enfants et le développement de maladies chroniques.

La solution ? Elle est simple : utiliser des séquestrants d'origine végétale biodégradables et des formulations respectueuses des écosystèmes, exemptes de perturbateurs endocriniens, dont la capacité a d’ores et déjà été prouvée.

Ross Friends Sourire blanc

100 pour sans

Il est souvent facile de constater qu’un excès de blancheur n’a rien de naturel (LinkedIn : image sourire Colgate); il en va de même dans la nature et notre microbiome naturel. Les biocides agressifs présents dans la plupart des produits d’entretien nuisent à l’équilibre naturel des choses et peuvent engendrer une nouvelle forme de résistance chez certaines bactéries qui deviennent alors encore plus difficiles à combattre.

La solution ? Utiliser des formules biodégradables sans biocides agressifs et nettoyer en respectant l’équilibre microbien ; en s’attaquant à la saleté et non au vivant.

Alors on fait comment ?

De prime abord, ces constats peuvent paraître décourageants. Hors, les solutions sont là.

En tant que consommateur, nous pouvons inverser la tendance en faisant des choix plus responsables au quotidien. En général, un rapide coup d'œil à l’emballage des produits en magasin peut déjà vous aiguiller sur leur qualité. Restez attentifs aux labels et aux termes utilisés : 

  • ✅ Ecocert - Organisme indépendant de certification

  • ✅ Ecolabel Européen - Gage d’un certain % d’agents d’origine végétale

  • ✅ Nature & Progrès - Standards biologiques rigoureux

  • 🔴 Labels créés par la marque elle-même

  • 🔴 Termes vagues : "écologique", "naturel" sans certification

  • 🔴 Visuels trompeurs et claims exagérés

En proposant des produits naturels et biodégradables, des emballages recyclés et recyclables, des produits d’entretien en vrac, WalloWash ouvre la voie pour un secteur plus responsable et respectueux de l’équilibre naturel ; pour le bien de notre corps et de l’environnement.